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" LA PSYCHOTHERAPIE brève CARACTEROANALYTIQUE (P.B.C.) Une apportation post-reichienne." (1)

 

 

Xavier Serrano Hortelano.(2)

 

 

 

INDEX DE L’ARTICLE

 

 

1. Introduction historique et conceptuelle.

2. Objectifs thérapeutiques de la P. B. C.

3. Particularités de la systématique de la P.B.C.

4. Cadre clinique de la P.B.C.

5. Schéma de la procédure clinique dans la P.B.C.

6. La formation en Psychothérapie brève Caractéroanalytique.

 

 

 

 

 

1.Texte de la présentation audiovisuelle realisée au V Congrès de Somatothérapie; "The living body", à S.Francisco, California,Octubre 1995.

 

2. Psychologue-psychothérapeute- orgonthérapeute. Directeur- didactique de l’Ecole Espagnole de Thérapie Reichienne ( Es.Te.R) et de la revue "Energie, Caractère et Société", Président de la "International Federation Orgonomic college’s " ( I.F.O.C.) Rue Serpis , 36-6º- 34 / Valencia / Espagne. Telf:3728435. Fax: 3727310.

 

 

Psychothérapie brève caractéroanalytique

Xavier Serrano

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1. INTRODUCTION HISTORIQUE ET CONCEPTUELLE.

 

 

Pour commencer cet article je crois important faire rejaillir la difference entre technique thérapeutique et procès psychothérapeutique. Dès qu’un professionnel de la santé utilise un moyen externe au ou à la patiente ( médicament, acupuncture, massage, message suggestif, renfort et dynamiques d’apprentissage...)de façon unilatérale il emploi là une technique thérapeutique de caractère psychique, somatique, énergétique, ou psychosomatique. Dès que nous utilisons la relation qui se crée entre le professionnel de la santé et le ou la patiente (espace thérapeutique ou relation thérapeutique ) comme milieu fondamental ( transférence, contre-transférence, acting-out, compulsion de répetition...) à travers lequel, nous facilitons au patient qu’il assume une posture active façe à sa maladie et sa souffrance et est aussi utilisé pour comprendre la logique causale de la même et pour une meuilleure compréhension de son procès de changement nous mènons à la bonne fin un procès psychothérapeutique, c’est-à-dire une psychothérapie. Et, dans ce sens,c’est Freud, et le courant psychanalytique, en géneral qui ont mis les clefs de son actuation.

Mais, à partir de cette optique, il faut différencier la psychothérapie sicodinamique, la psychothérapie psychoanalytique, la psychothérapie brève d’orientation psychoanalytique, la psychothérapie profonde et la psychoanalyse. Sans pouvoir décrire les différences, ce qui est évident c’est que ce qui les provoque sont les divers objectfs à atteindre et les différents cadres thérapeutiques ( temps, type de contrat, forme de relation...).

Fesant une petite révision historique,c’est S.Freud, dans un texte de 1918, qui signale comment la psychoanalyse limite son action aux classes puissantes de la société, plaide pour que l’Etat assume le traitement gratuit, et exhorte avec de la cohérence à modifier la technique : " dans l’application populaire de nos méthodes, nous devrions peut-être mélanger l’or pur de l’analyse avec le cuivre de la suggestion directe, et aussi l’influence hypnotique pourrait retrouver içi une place dans le traitement des névroses de guèrre. Mais quelconque que soit la structure et composition de cette psychothérapie pour le peuple, ses élements plus importants et efficaces continueront à être , sans doute, ceux de la psychoanalyse propement dite, rigoureuse et libre de toute tendance"(S.Freud,1919 ).

Pendant ces années s’ouvre la policlinique psychoanalytique de Vienne,où, W.Reich avec d’autres collègues, développent une tâche fondamentale. Ils voulaient faire massivement aséquible les bénefices de la psychoanalyse. Même s’il n’y a pas d’études qui fassent référence à cette activité, par logique, la conjoncture particulière et les objectifs clinique ( plus limités) ont dû influencer dans la façon d’aborder et dans le cadre thérapeutique qu’ils utilisèrent.

Dans le cas de Wilhelm Reich, l’influence de cette activité se manifeste, pas seulement dans les concepts psycho-sexuels, mais aussi dans le développement de ses apports clinique, qui se reflétent

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dans ses premiers écrits psychoanalytiques et qui lui ont permis d’améliorer la technique de l’analyse des résistences qui l’a acheminé plus tard à la connue " analyse de caractère". (Reich,1927,1936) favorisant l’"insight", donc la réduction de l’analyse. De même , la vision sociopolitique de Reich exhortait prendre des mesures publiques dans la prévention de la névrose et aussi dans la possibilité d’utiliser des outils techniques qui permettraient d’éviter ou de réduire la souffrance. ( Reich, 1927 b, 1936 b).

De même, Freud, en 1937- peut-être influencé par Fereczi, Rank et l’experience de la policlinique-, signale la necessité d’abréger l’analyse, quoique c’est aussi vrai qu’un an plus tard, dans une de ses oeuvres-clées , il écrit que la psychoanalyse doit être prolongée et que les tentatives faites pour l’abréger constituiraient la dénaturalisation de ses principes fondamentaux. (Freud,1938).

Il y a des psychoanalystes qui continuent à rechercher et à travailler avec des traitements abrégés. En 1946 Alexander et French, - essayant de maintenir les schémas théoriques psychoanalytiques classiques, et reprennant, entre autres ( quoique sans le reconnaître dans son oeuvre ), quelques apportations, de Reich ( comme le principe d’identité psychosomatique et l’importance de l’expression émotionnelle des expériences traumatiques dans l’espace thérapeutique)- publient leur oeuvre " Psychoanalytic Therapy ", où est reflétée l’experience de plusieures années de pratique de thérapie brève dans l’Institu de Chicago. Aux Etats-Unis, aussi, avec Lindemann, Kardirner, et Wolberg ( 1965), est remarcable le travail de Bellak et Small (1970), qui, dans les années 50 recherchent sur les aspets essenciels de la thérapie brève comme le " foyer " , la façon d’interpretation pour favoriser l’"insight", et le cadre spécifique pour cette façon de travail clinique et pour l’abordage des crises. L’oeuvre de Sifneos est déjà plus actuelle ( 1992), et celle de Davanloo (1992), qui organise en 1975 le I Simposium International de Psychothérapie brève à Montréal. Sans oublier les importantes importations qui depuis une vision systématique-relationnelle, réalise l’école de "Palo Alto" à travers l’oeuvre de Bateson, Weakland et Watzlawick...

Mais c’est à la clinique Tavistock de Londres depuis 1950, où ont lieu les bases les plus solides pour la pratique clinique de la psychothérapie brève, grâce aux recherches et aux poursuites cliniques realizées par M.Balint (1957) et D.H.Malan(1963).L’inclusion du diagnostique et selection des patients, l’identification du "focus thérapeutique", et l’intéraction émotive qui se produit dans la relation thérapeutique sont quelques-unes de ses apportations fondamentales. E.Gillieron (1983) a approfondi de ce côté, dans la policlinique Universitaire de Lausana ( Suiza ). En Argentine, nous pouvons remarquer l’oeuvre de Kessekman ( 1970) et de Braier (1984). En Espagne J. Coderch (1987), sans utiliser le terme "brève " maintient la différence technique entre la sicothérapie sicoanalytique et la psychoanalyse, propement dite, existant d’autres professionnels qui continuent la labeur des nommés " groupes Balint ", surtout dans son application hospitalière.

Il est important de signaler que quelques-uns des auteurs avant nommés remarquent l’importance qu’a l’experience émotionnelle pendant l’analyse, gardant l’idée de Freud quand il écrivait: "Dans de nombreux états animiques qui se dénominent émotions, la participation du corps

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est si remarquable et spectaculaire, que beaucoup de psycholoques sont arrivés à accepter que l’essence des émotions residirait uniquement dans ces extraordinaires manifestations corporelles. Nous connaissons tous les altérations de l’expression faciale, de la circulation sanguine, des sécrétions, de l’état excitatif, de la musculature volontière, qui peuvent se produire sous l’effet de la peur, de la furie, de la douleur animique, de l’extase sexuelle et d’autres émotions...

Les émotions, au sens strict, se caracterisent par un lien très particulier avec les procès corporels ; mais en réalité, tous les états animiques, même ceux que nous considérons normallement comme des "procès intellects ", sont aussi, de certaine façon, affectifs et chez aucun il manque l’expression somatique et la capacité d’altérer des procès corporels ( S.Freud,1905). Ainsi, par exemple D.H. Malan écrit: " Combien de malades se présentent dans des cliniques ou dans des cabinets psychiatriques et sont diagnostiqués comme "dépression " ( avec des traitements d’antidépressifs) ou "anxiété" (avec des calmants ), quand le véritable diagnostique serait celui du sentiment pénible qui ne peut pas être extériorisé, pour lequel le traitement indiqué est l’exprimer et qui ne réclame pas plus de capacité que celle possédée par quelconque être humain réflexif!"(Malan,1979). Sans doute nous trouverons quelques similitudes avec cette phrase de W.Reich : " La psychologie analytique ne prêtrait de l’attention qu’à ce que les enfants suprimaient et aux raisons qu’ils avaient pour le faire, sans se préocuper par la façon dont ils luttaient contre ses émotions. Pourtant, c’est justement cet aspect fisiologique du procès de répression qui mérite notre plus grande attention. Il est surprennant de trouver, plusieures fois, comment la dissolution de la rigidité musculaire, ne libère pas que de l’énergie végétative, sinon qu’elle fait revenir à la mémoire le souvenir de la même situation enfantine où s’était produite la répression. Il faut affirmer que chaque rigidité musculaire contient l’histoire et la signification de son origine... La névrose n’est pas uniquement l’expression d’un équilibre psychique perturbé:il est beaucoup plus correct et significatif de la considèrer comme l’expression d’une perturbation cronique de l’équilibre végétatif et de la motilité naturelle"( W. Reich,1942).

Davanloo, utilise aussi l’analyse des résistences essayant de " débloquer l’inconscient " ( Davanloo,1992),et facilitant l’émergeance des pulsions détructives à travers l’élaboration de la transférence négative, suivant, dans ce sens, les pas de Reich. Mais Reich l’utilisait dans un contexte psychoanalytique , et de mon point de vue, l’utiliser dans un cadre brève comme le fait Davanloo ne béneficie que quelques personnes avec une structure de caractère neurotique, étant même nuisant et dangereux pour les autres. Sifneos, parle aussi de résistences caractérielles, et de faciliter l’émergeance des pulsions et des émotions ( Sifneos,1992). Dans son exposition, ni Davanloo ni Sifneos reconnaissent la similitude avec les questions caracteroanalytiques de W. Reich, mais la ressemblance de quelques-uns de ces aspects théoriques et techniques est évidente.

Dans la ligne post-reichienne, O.Raknes, adapte le modèle de la orgonthérapie à quelques traitements qui par des necessités conjoncturelles ont du etre brèves et avec de bons résultats :" Cette année j’ai fait quelques essais avec l’orgontherapie quand par des circonstances particulières un traitement complet ne pouvait pas être mis en question, et dans lequels je pensais que l’on pourrait

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obtenir une amélioration dans le peu de temps disponible...Ces traitements brèves ont duré de 3 à 4 mois (12 à 15 ), jusqu’à 3 heures " ( Raknes ,1950). Personnellement, ma pratique clinique comme orgonthérapeute post-reichien specialisé en végétothérapie caracteroanalytique d’adultes m’a permis d’approfondir dans l’inconscient, dans les procès émotionnels et dans la compréhension de quelques-unes des clées profondes de la structure humaine, mais il est bien vrai que les objectifs de la végétothérapie, dans les nommées thérapies profondes sont amples et, donc, coûteux en temps, en engagement et en économie. Et dans beaucoup d’occasions ces facteurs conjoncturels limitent les procès thérapeutiques. Connaisseur de la psychothérapie brève d’orientation psychoanalytique et des auteurs contemporains avant nommés, des apportations que Raknes realisa dans cet aspect, et identifié avec la pensée sociale de Reich, je n’ai jamais douté à m’occuper depuis 1980, quand j’ai commencé à travailler comme spécialiste, des cas avec des cadres cliniques brefs ou des personnes en crises, cherchant d’autres alternatives au sicomédicament, et appliquant le cadre clinique de la végétothérapie- orgonthérapie en l’adaptant à ce nouveau cadre. Développant, avec le temps, -et à travers non seulement de mon expérience clinique mais aussi à travers de l’interchange professionnel avec l’aures collègues de la Es.Te.R. et reprennant les enseignements et conclusions de plusieures années supervisant des séminaires de cas de professionnels qui comencèrent à pratiquer ce modèle thérapeutique, -une systématique avec sa propre identité dans les psychothérapies brèves dynamiques et dans la psychothérapie corporelle. Cette sistématique je l’ai définit comme "psychothérapie brève caractéroanalytique", car le foyer thérapeutique est fortement lié au concepte de caractère à partir de la perspective reichienne. Si dans le cas de la psychothérapie brève d’orientation psychoanalitique le repère est la sicoanalyse, dans le cas de la P.B.C. le repère a été et est la végétothérapie caracteroanalytique, que Reich a défini à partir de 1942 comme Orgonthérapie, ayant présentes les importantes apportations cliniques de F.Navarro dans l’élaboration d’une systématique de travail clinique avec la végétothérapie caractéroanalytique ( Navarro,1990), et son application partant d’un diagnostique et d’une conception épistémologique structurelle ( Serrano 1990,1991).

2.OBJECTIFS THERAPEUTIQUES.

 

 

La psychothérapie brève caracteroanalytique ( P.B.C.) peut s’appliquer dans des milieux si divers comme les centres de santé , hôpitaux et cliniques privées , pour que la ou le patient puisse avec un coût inférieur obtenir les bénéfices que supposent cet abordage. Fondamentalement, réduire l’état d’aliénation auquel se voit soumise la personne dans ce système social, et favoriser le niveau de conscience de la réalité qui l’entoure et des procès intra psychiques et corporels, cet à dire, de sa propre réalité yoica structurelle, permettant ainsi que la personne soit plus duègne de sa vie et comme conséquence ait une plus grande capacité de compromis avec le cøté social comme élément causant- à travers la structure familière-, du trouble de la maladie. Il s’agit de faciliter au niveau social , un moyen de changement et de prophylaxies indirecte à travers d’un abordage psychothérapeutique, et de l’emploi d’outils par des professionnels de la santé qui sentent que le combat avec la maladie implique un compromis social et de changement évident. (Serrano,1991).

Cette réduction de la souffrance, suivant la conception de la santé et de la maladie, de W.Reich et de paradigme reichien, facilite, à son tour, un changement dans la perception et auto perception de son image corporelle et une connaissance de ses fonctions végétatives émotionnelles et psychiques, qui lui font être plus conscient de la logique fonctionnelle qu’accompagne sa sintômatologie, réduisant ainsi son niveau de résistances caracteromusculaires, son degré de contraction végétatif et sa peur nucléaire. Favorisant, en géneral l’émotivité et l’expression de ses émotions dans une atmosphère d’intégration analytique de l’experience émotionnelle et de l’insight, utilisant dans le setting thérapeutique tantôt des outils verbaux comme corporels, appliqués en fonction des Structures de Caractère ( Serrano ,1990), la phase de la thérapie, et les objectifs individuels à atteindre.

Et comme conséquence de l’anterieur dit, il y aura réamollissement du caractère, lequel ,à partir du moment où le patient le vive comme un facteur symptômatique et nocif (Reich,1936) , facilitera la compréhension de la diférence entre son "moi" comme potentialité et son caractère comme comportement à la défensive. Elle est donc importante, l’idée de reprendre le symptôme et chercher sa logique à partir du principal trait de caractère, car ce trait caracteriel facilite son emplacement . Ainsi, par exemple, une situation de stress laboral ne sera pas directement abordé avec le conseil :" il faut que tu laisses un des travaux", mais plutôt en analysant systématiquement le bénéfice secondaire, les conséquences de ce stress- favorisé par une empreinte caractérielle, généralement de type phalique- narcissiste ou compulsif-masochiste, qui le mène à vivre avec une conception déterminée du pouvoir et du devoir, en maintenat latente sa situation dépressive de base.

Il est important de signaler que les objectifs généraux que j’ai décrit seron toujors vinculés à la logique qui se trouve dans chaque structure de caractère ( Serrano,1990). Avec beaucoup de différences, car ce qui est décrit antérieurement par rapport à l’analyse du caractère sera très util pour la S. de C. Neurotique et en quelques occasions pour la S. C. borderline, mais jamais pour une personne avec une S. Sicotique, car comme elle se caractérise par une absence de défenses ( traits de caractère ) structurés notre abordage clinique se basera dans le fait de faciliter des éléments qui lui permettent de développer un caractère flexible ( P.Federn parlait de "renforçement yoique "), mais nécessaire pour faire façe à la force des impulsions débordantes de ses pulsions et nécessités dans une réalité rigide et normalisée. C’est pour cela qu’il est caractéristique et fondamental à la P.B.C. d’assumer les différences structurelles pour un bon abordage clinique.

 

 

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3. PARTICULARITES DE LA SYSTEMATIQUE DE LA P.B.C

 

 

3.1. LE DIAGNOSTIQUE

 

 

Suivant le schéma clinique de la Végétothérapie caractéroanalytique ( systématique profonde ) et étant cohérent avec la base sociale de cadre de la P.B.C. mes critères d’analyse sont très amples du point de vue clinique, car, selon l’évaluation Structurelle du diagnostique employé ( D.I.D.E.) nous appliquerons la systématique differenciellement, en essayant d’obtenir les bénéfices thérapeutiques que la systématique se pose en question avec chaque Structure de Caractère. Ce qui nous fera proposer au ou à la patiente la possiblité de choisir entre la végétothérapie- orgonthérapie ( systématique profonde ) ou la P.B.C. ( systématique brève), dans notre cadre clinique- une fois rejeté la possibilité de réaliser la dérivation à un professionnel d’un autre modèle thérapeutique-, sera fondamentalement le plus grand ou le moindre niveau d’implication personnelle, de motivation existencielle et la plus grande ou la moindre possibilité d’affronter le compromis économique. Autant qu’il est important que la thérapeutique s’intériorise comme quelquechose de positif au début- précisement pour que s’il arrivait le contraire les causes puissent être les dynamiques inconscientes et tranférencielles, les conditions conjoncturelles doivent aussi être commodes et favorables pour le ou la patiente-, cette dernière variable sera basique pour assumer un cadre ou un autre.

C’est pour ça que comme début de la relation thérapeutique et avant le cadre et le contrat thérapeutique nous réalisons le D.I.D.E.; diagnostique differenciel structurel ( Serrano, 1990), qui permet tantôt connaître la structure de caractère avant décrite comme la façon de réaliser le contrat en base à cette structure et donc au cadre clinique à développer. Nous prennons comme référence le fait qu’ " une structure psychique déterminée, est en même temps une structure biophysique déterminée donc, une représentation des forces végétatives d’une personne. Sans doute, un jour il sera démontré que la plus grande partie de ce qu’on considère aujourd’hui prédisposition, ou d’une façon d’être instinctive, c’est une conduite végétative adquise. Le changement dans la structure que nous produisons grâce à notre thérapeutique n’est pas autre chose qu’un changement dans le jeu réciproque des forces végétatives dans l’organisme, c’est pour ça que les attitudes musculaires ont une importance spéciale dans la technique de l’analyse du caractère. " (W.Reich). Prennant cette idée de Reich comme référence, le concepte actuel de Structure de Caractère : Structure psicotique, Structure Boderline ( avec couverture caracterielle ), et Structure de caractère neurotique ( Navarro,1988,Serrano,1990), reprend diverses variables qui, à partir d’une conception épystémologique, permet d’aborder à la personne globalement, avec les réferences suivantes:

A. La prédisposition constitutionnelle.

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B. Le métabolisme orgonotique (bioénergie).

C. Relations objectales et traits de caractère.

D. Blocage et tensions musculaires.

E. Fonctionnement neurovégétatif et somatique.

F. Réalité actuelle, familière, laborale, affetivo-sexuelle, situation clinique, motivations...

 

Donc, le D.I.D.E. sera le premier pas, sauf dans les cas d’abordage en crise, où l’actuation sera pontuelle, tenant en compte le moment existenciel de la personne pour comprendre sa position et sa problématique, calmant ce moment critique avec la combination, généralement, de sicomedicaments et d’une actuation directe avec grande implication du thérapeute à tous les niveaux et avec des techniques d’abréaction et d’intégration- structurations selon les cas.

Une fois realisé le D.I.D.E. , nous éffectuerons le contrat thérapeutique, créant un compromis avec le ou la patiente quand au numéro de sessions , généralement une par semaine de 50 minutes, pendant un temps qui n’excedera pas de 9 mois, et avec les honoraires accordés, et même que la quantité soit petite il est convenient que le ou la patiente l’abonne directement. Tous ces élements facilitent " l’alliance thérapeutique" ( Greenson,1967), séparant le diagnostique de la thérapie. Il est évident que dans les cas où se présente une S .Sicotique cela n’est pas factible car le lien se crée, ou pas, à partir du principe, et en fonction de ceci le cas devra être assumé par le thérapeute qui fait le diagnostique ou alors le dériver.

Cet aspect, comme d’autres à voir avec la plus grande ou la moindre capacité d’analyse de la ou du patient, et des critères de selection. Dans ce sens tantôt Sifneos comme Davanloo suivent des critères très exigents, et donc, elitistes, différents aux usés en P.B.C., comme ceux que l’on à décrit auparavant.

 

 

3.2. LE FOYER ET LA RELATION THERAPEUTIQUE

 

 

"Le foyer thérapeutique qui serait pour Malan " l’interprétatin essentielle sur laquelle se fonde toute la thérapie" ( Malan,1963), il faudrait le differencier toujours de l’objectif thérapeutique et il serait le pilier fondamental sur lequel développer le procès thérapeutique à la fois que la relation thérapeutique et que l’"hypothèse psychodynamique minime " ( Malan,1963), et qui pour Braier serait "initial" et la définit comme : " Une esquisse réconstructive de l’histoire dynamique du patient, un essais de compréhension globale de sa psychopatologie qui tend à inclure toutes les perturbations de celui qui nous sont connues ( entre lesquelles se trouvent celles qui correspondent au foyer) et qui se constitue à partir des données qu’apportent les premières entrevues et le psychodiagnostique" ( Braier,1984).

Nous sommes d’accord avec Braier à presenter, comme élement d’encadrement et favorisateur de

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l’établissement de l’alliance du travail, au ou à la patiente les objectifs du traitement joints à l’hypothèse sicodynamique initiale. Mais en le diférenciant du foyer. Car celui-là serait attaché , de mon point de vue, au " fil rouge caracteriel " (Reich,1936), c’est-à-dire ce trait qui caracterise la Structure. Il est donc, un concepte different à celui utilisé par Malan et par le reste d’auteurs de la psychothérapie brève. Etant le trait de caractère dominant, c’est pourtant ce que le patient perçoit comme son " moi", c’est sa majeur défense, sa majeur cuirasse, et par norme, ce qui on, par excéssive faiblesse de ce trait caracteriel ou par excessive hégémonie par rappot au reste des variables structurelles provoque la disfonction et la sintomatologie.Etant donc ce qui doit être le point visée permanent du ou de la thérapeute, et ne sera donc pas comuniqué au patient sinon qu’il sera elaboré à partir de la référence technique de l’"Analyse du caractére", selon le modèle postreichien structurel (Serrano, 1994).

Une autre variable fondamentale, comme nous avons vu avant, est le maniement de la relation thérapeutique. Existant trois aspects basiques et caractéristiques de la Psychothérapie brève, en géneral, et que nous contemplons avec quelques particularités dans la P.B.C., à savoir : l’alliance de travail ou thérapeutique , l’élaboration permanente des réactions transférentielles, et le maniement de la contretranférence.

Suivant la ligne de Wolberg, les expressions thérapeutiques de l’analyste seront très importantes- à différence des thérapies profondes- en communiquant dans quelques occasions notre sentir pour faciliter le démembrement d’une résistence ou comme facilitateur de " l’alliance de travail", mais pas comme outil d’élaboration ni comme insight.Il est fondamental que " l’alliance de travail ou thérapeutique " (Greenson,1967) se maintiene, parce que, d’un côté l’implication et la posture active de ou de la patiente est permanente, et d’un autre côté en maintenant la présence de la réalité et de l’actuel dans la relation thérapeutique, c’est plus simple l’élaboration des réactions tranférentielles, c’est-à-dire des émergeants historiques affectifs qui se déplacent vers le thérapeute réproduisant des actitudes similaires à celles des objets parentaux dans l’espace thérapeutique, sans laisser de la place à la " névrose tranférentielle" (Freud). Ainsi dans les structures Borderline et névrotiques nous analyserons les réactions tranférentielles négatives présentes qui se refletent à travers des discours oniriques verbaux ou corporels. Ceci implique que l’analyse immediate de la réaction tranférentielle empêche l’emplaçement de la "névrose transférentielle"( Coderch,1987), pendant l’interprétation et l’analyse de résistences, nous trouverons quelques attitudes que nous devons tenir en compte : ne pas avoir envie de parler, exprimer les choses sans émotion ( il n’y a pas une émotion liée à ce discours ), les postures du patient, la répetition d’un thème qui indique qu’il cache d’autres plus importants occupant le temps de ceux-ci, l’hostilité recelée ( arriver tard aux sessions, oublier de payer...); tous ces faits s’analyseront ponctuellement " in-situ", car ce que nous cherchons est l’analyse de ces réactions tranférentielles. Cherchant toujours la connexion caractérielle, et donc le sens historique qui surgit de ce comportement actuel qui se répète dans l’analyse . Créant comme conséquence un réamollissement du caractère et une majeure flexibilité dans la cuirasse. Dans la Structure Sicotique se

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maintient le lieu qui permet de comprendre, en base à la sensation de méfiance viscérale, de panique à l’abandon ... la logique historique qui est sous cette façon irrationnelle de sentir la relation avec le ou la thérapeute, utilisant dans ces cas, un abordage plutôt pédagogique qu’analytique et avec un language symbolique et architypique qui syntonise avec le discours sicotique.

Voyons, par exemple, ce que nous fesons quand il y a une négation de l’interprétation. Celle-ci

serait une façon de réponse tranférentielle, que Reich nomme de " tranférence narcisiste",qui se donne dans les structures Borderline. C’est pour ça , que la façon de résolution de cette situation thérapeutique va permettre ou va empêcher que ces personnes s’abandonnent au procès thérapeutique, car dès le moment où le thérapeute le questionne, le patient se situe par dessus le thérapeute et le questionne .Nous dirions dynamiquement, qu’il se situe par dessus la mère, entrant déjà dans une dynamique paranoïaque . Il faut analyser rapidement mais délicatement et sutilement cette action, son mécanisme de défense, d’élement caracteriel que comporte son mécanisme de mépris et de refus, et le fond de la nécessité qui existe quoique avec une apparente autosuffisance. En même temps,il est important d’aborder ce point sans créer une blessure narcissiste basique situant un point de réalité et essayant que la personne comprenne le pourquoi de son actuation , pour ainsi couvrir l’objectif de dynamiser le procès.

Quelques résistences sont clairement liées à des traits de caractère spécifiques. Ainsi, dans le trait de caractère hystérique, nous trouverons une forte émotionnabilité ou dramatisation que nous tendrons aussi à analyser " in-situ", suivant le système, déjà nommée, cherchant toujours de situer dans le point de réalité à la personne, lui fesant voir, à nouveau, que "cette façon d’actuation ne le favorise pas et que, au fond, il n’en a pas besoin et que, comme thérapeute, il ne les exige pas, non plus...". Dans le caractère compulsif et aussi dans quelques traits de la Structure Borderline, apparaît l’intellectualisation constante, qui s’interpreterait dans le sens suivant :" avec les procès de pensée tu essayes de prendre la place de tous, sans permettre l’accès direct " à l’autre ", par le propre conflit que te produit la relation réelle..."

Au fond, il s’agit, toujours, de dynamiser des éléments existentiels liées au caractère qui l’empêchent de se rapprocher au début du plaisir. Il est évident que le fait que ce soit un encadrement brève fait que l’actuation provoque une "expérience émotionnelle correctrice" (Alexander- French, 1946), car il mène un comportement différent à celui que ses parents avaient avec lui quand il était petit, ou renforce les traits caractériels du ou de la patiente quand il reproduit, inconsciemment, le thérapeute dans la même actuation que ses parents avaient avec le ou la patiente, bien que cette stratégie ne sera ni consciente ni provoquée, précisement pour que les réactions tranférentielles puissent avoir lieu, n’ayant pas le thérapeute une position préfixée. L’experience émotionnelle correctrice aura lieu, précisement, parce que l’on a la possibilité de vivre ce qui n’est pas veçu (et dans ceci nous incluons aussi l’aspect destructif en conséquence de la frustration et de l’insatisfaction ) dans un espace permissif ( l’espace thérapeutique ), en le déconditionnant de cette influence émotionnelle historique. Et, dans ce sens , en travaillant avec le somatique, avec le neuromusculaire ,

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la P.B.C. peut être plus effective qu’utilisant , seulement, un contexte verbal.

Finallement, le maniement de la contretransférence, au sens reichien continue à être un élément fondamental dans la P.B.C. aussi. Tantôt parce qu’à des moments, comme nous avons vu avant ce que nous sentons du ou de la patiente peut nous être utile comme réamollissement d’une résistence, ou parce que l’empathie ou " sens orgonotique" ( Reich ) nous offrent sûrement, la possibilité d’utiliser la technique du "moi auxiliaire" car réellement nous verbaliserons ou nous nous expreserons à partir de ce que le ou la patiente, reèllement sentent ou pensent. Débloquant des situations très dures, surtout dans la S. Borderline ( outil utilisé aussi par O.Kernberg dans ces cas). Dans la S. Sicotique parler de ou sentir par rapport à ce qui se passe facilite le sentiment d’être reconnu chez le patient, facilitant la structuration de son image corporelle .

Ainsi, de la même façon que dans la systématique profonde, le fait de tenir en compte cette variable comme un facteur qui actue dans le résultat final du travail thérapeutique, quand ce dernier ira mal nous pourrons voir seuls où avec l’aide d’un superviseur si la cause provient de certaines limites ou problèmes personnels ce sont mis en fonctionnement inconsciemment à travers le contact avec ce ou cette patiente créant un point aveugle qui perturbe le procès thérapeutique. Un danger qui existe dans la psychothérapie brève en relation avec ce thème est que, sans nous rendre compte, nous pouvons tendre vers une relation amicale avec le ou la patiente car il existe un majeur degrée de verbalisation, de commentaires sur des thèmes et des faits actuels...Ceci est un danger qu’il faut corriger, en ne confondant pas ce qu’est proximité avec relation coloquiale. Le ou la thérapeute doit maintenir toujours une différence de plan, par la propre fonction qu’il accomplit.

 

3.3. LE MANIEMENT DU FACTEUR ACTUEL ET DE L’ONIRIQUE. LA CIRCULATION TRIANGULAIRE DANS LA P.B.C.

 

 

Suivant Reich, pour ne pas faciliter la "catexis libidinale" (Reich,1927) dans la relation thérapeutique, et donc, canaliser cet aspect vers des aspects actuels, car nous ne pouvons pas établir le régression ni la névrose tranférentielle, il est fondamental que la vie quotidienne de la personne, son monde présent et actuel se tranforme en un facteur thérapeutique. Fermant ainsi le triangle basique sur lequel tourne le procès thérapeutique de la P.B.C. .A savoir : l’analyse de l’actuel nous parle du foyer, et donc des constantes caracterielles, qui à leur tour nous parlent de l’histoire du patient où s’est formé et structuré le caractère, et connaissant son histoire nous connaissons et comprennons son actuatin dans l’espace thérapeutique et sa façon de nous percevoir et d’intérioriser nos actuations, nous permettant, ceci , à son tour, l’élaboration de la réaction tranférentielle, laquelle en la liant à son trait de caractère, nous la vinculons à son histoire et à sa quotidienneté en même temps, dynamissant activement le procès , et donc l’insight thérapeutique qui nous permet de

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continuer à étirer le fil du procès, jusqu’à sa fin.

 

 

 

 

C’est pour cela qu’il sera important de prendre en compte toutes les variables qui tournent autour du monde de la personne : famille, travail, amis-es , couple , fils... Pour contrôler aussi des possibles " acting-out" (Greenson,1967), surtout en relation aux émotions qui devraient être veçues dans l’espace thérapeutique, et que, comme elles ne sont pas veçues elles troublent les relations de couple, par exemple, en destabilisant "yatrogéniquement", sa situation affective actuelle, ceci étant contre-produisant dans un contexte brève.

Dans le cas de la Structure sicotique, toujours que se soit possible nous devrons introduire la famille dans le procès thérapeutique, fondamentallement, cherchant un " complica cothérapeutique", qui renforce la dynamique du procès ( frère-soeur, fiancé-ée, ou même un ami-e), et quelques fois pour que la famille permette l’indépendence du procès thérapeutique. Cette meme actuation familière est développée avec certains cadres comme les anorexies, et avec les adolescents ou adolescentes..

Quant aux rêves , et à quelconque autre materiel onirique, comme pourraient être les fantaisies, les rêveries, etc... on prendra en compte la narration dans chaque session, "prêtant une attention spéciale à son attitude, à la façon dont il rapporte ses rêves, il se produisent des actes faillis, ils produisent des associations et font ses comunications." (Reich,1928). Ils serviront aussi de renfort à certains moments de l’élaboration du materiel analytique, et formeront partie de la translaboration "(Greenson,1967), car les reves devront confirmer ces avances facilitant ainsi dans ces cas l’insight thérapeutique en renforçant le procès avec la dévolution analytique.

 

 

3.4. MOUVEMENTS EXPRESSIFS NEUROMUSCULAIRES (ACTINGS) ET AUTRES MOYENS CLINIQUES.

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Les Actings, sont des mouvements neuromusculaires qui s’utilisent dans la pratique de la Végétothérapie caracteroanalytique (Navarro,1991) , ayant comme finalité de développer un progressif et minutieux déblocage des segments de la cuirasse musculaire, créant, ainsi , une situation de crise pendant la période de déstructuration dans les structures borderline (couverture caracterielle) et structure de caractère neurotique, cherchant l’émergeance du nucleaire. Dans cette systématique profonde, la répétition ordonnée de l’acting au long des sessions va dynamiser avec le temps , les voies neurovégétatives facilitant l’émergeance d’émotions "pures", et après d’avoir amolli les couches superficielles de la musculature, là ou se place la tension, et les résistences caracterielles, travaillant donc avec le noyeau du biosystème. La duration de chaque acting est de 15-20 minutes; le temps nécessaire et suffissant pour produire les effets neuromusculaires et abréactoires que nous cherchons. Dans la Psychothérapie brève caracteroanalytique, les objectifs sont differents, pourtant nous utilisons quelques-uns des actings de la végétothérapie, et utilisés toujours de façon cephalocaudale (du premier au septième segment), le temps de reproduction de chaque acting est de 5-8 miutes, et sa reproductin ne se répete pas avec tant d’insistence. Cette façon d’utilisation stimule et dynamise les voies sensitives, donc corticales, favorisant la sensation, le souvenir prochain, l’association, et l’ouverture de la receptivité sensorielle, mais sans arriver à mobiliser les voies neurovégétatives, viscero-limbaires ( nucleaires), aidant, finallement, la consécution des objectifs thérapeutiques focaux de la P.B.C. . C’est pour ça que l’acting est à disposition de la dynamique analytique qui se suit, et selon celle-ci nous ferons l’un ou l’autre , renforçant et favorisant l’insight et le setting thérapeutique. De même , la façon dont le patient fait les actings est utilisée comme matériel analytique, qui permet beaucoup de fois de réveler ou d’amollir, une résistence caractérielle, car cette façon de réagir est le reflet d’autres qu’il utilise dans des situations de sa vie réelle. Et dont il n’en est pas conscient, beaucoup de fois. Par exemple, une persone éxecutant l’acting de dire moi! baissant les poignets , à la perception qu’il le dit avec beaucoup de force. Et, réellement pour cette personne c’est très fort, mais nous nous ne l’entendons presque pas ceci est très important, car en lui faisant comprendre les conséquences que cela a dans sa vie réelle, vivre le contraste entre ce que les autres perçoivent en base à sa perception de la réalité, qui lui permet comprendre beaucoup de procès sociaux et affectifs, pouvant les changer dans une mesure minime et nécessaire. Et en même temps, il peut comprendre comment cela fait partie d’une logique historique causale, pouvant élaborer adequatement ce que j’ai décrit avant comme " circulation triangulaire".

Un autre élément très important, qui frenne la régression est que la reproduction des actings, se fait toujours habillé en psychothérapie brève caracteroanalytique. Tandis qu’en Végétothérapie ( systématique profonde), pour favoriser la régression - apart d’autres raisons-, le patient est avec le corps visible ( lingerie, maillot de bain, ou bikini). Nous voyons une fois de plus, comment doit exister une cohérence entre les moyens utilisés et les objectifs que l’on veut atteindre.

Ainsi avec la structure sicotique nous pouvons employer , par exemple, l’acting de la "vibration auditive",où le ou la thérapeute est derrière la ou le patient, étant celui-ci avec les yeux

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fermés et en décubitus supin , il lui place la paume des mains en forme de coquillage sur les oreilles, ouvrant et fermant ses mains pendant environ 5-8 minutes, après le patient se place en position foetale suivant avec le même mouvement avec l’oreille libre, pour terminer à nouveau dans la même position antérieure mais regardant la petite capsule verdâtre d’une petite lanterne de peu voltage ( voir video : Serrano,95). Avec cette séquence nous facilitons la sensation d’un lieu en surêté et protecteur, nous pouvons travailler des éléments paranöiaques, nous stimulons la pinéale et, donc nous réduisons la stimulation de certains neurotransmetteurs, et nous approximons la personne vers son interieur active et spontannée, renforçant sa faible image corporelle.

Dans le cas de la Structure Boderline (couverture caractérielle) et la Structure de caractère neurotique nous utiliserons fondamentallement, le cadre psychothérapeutique caractéroanalytique avec les moyens avant décrits. Et pour augmenter la capacité de contacte du propre patient avec ses sensations, et l’assiègement des découvertes qu’il réalise dans le procès , nous emploierons quelques "actings", comme les suivants: concrètement, couché dans le divan, le patient realisera les suivants mouvements : il regardera un point dans le plafond et après il regardera la pointe du nez réalisant l’action de convergeance oculaire, spécialement indiqué dans les moments de confusion et d’élaboration de nouveau materiel analytique; et mouvement de "succion", avançant et reculant ses lèvres alternativement, utilisé dans les moments l’assiègement du procès libidinal; le mouvement de montrer les dents en même temps que les yeux tournent circulairement regardant tout ce qu’il a dans la chambre, indiquant spécialement dans les moments où il y a un composant d’agressivité dans le procès analytique; le cou dehors, laissant la tête pendre dehors le divan, indiquant dans les moments de majeure necessité de contacte avec le propre corps et de l’élaboration de la résistence intellectuelle, lèver les bras, les poings fermés frappant le matelas, disant chaque fois qu’il se frappe le mot "moi, indiquant spécialement dans les moments de renforcement yoique façe à de nouvelles situations ; et, finallement, dans la position couché, il faut laisser la respiration lachée et accompagner l’expiration de la vocale "a" , avançant les épaules et levant la pelvis, qui facilite la proximité à la dynamique de plaisir et au contact avec les limites corporelles et, donc, psychiques du plaisir (Navarro,1993;Serrano,1995).

Pour faciliter les objectifs de la P.B.C. nous pouvons aussi utiliser d’autres moyens pour une logique cohérente par rapport au rythme et les necessités réelles du procès thérapeutique. Sessions de thérapie de famille,visualisations, acupuncture, fitothérapie, homéopathie... en combination avec d’autres professionnels spécialistes dans ce thème ou par le propre psychothérapeute, s’il est capacité pour cela. Car, dans ce cadre, comme le thérapeute se place dans un plan plus actuel, celui qui realise des outils convergents est cohérent avec les objectifs thérapeutiques. Chose qui ne pourrait pas avoir lieu dans la systématique profonde.

 

 

3.5.LE GROUPE

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Pendant le temps de psychothérapie nous pouvons combiner les sessions individuelles avec celles de

groupe, ainsi nous faciliterions le renforcement yoique, et le réamollissement caractériel à travers du social. C’est un outil qui aide à situer les objectifs thérapeutiques, prennant comme référence la sistématique profonde de travail en groupe ( Serrano,1990;b) , mais utilisant les moyens avec cohérence par rapport aux objectifs de la P.B.C.

Schématiquement , ceci seraient les aspects basiques du cadre du travail en groupe:

* Un seul thérapeute, ou deux ( un d’eux comme observateur ) comme cothérapeutes. Dans ce dernier cas, toujours de sexe différents. Car nous travaillons ainsi des aspects plus réels que symboliques, et pour cela l’autorité est déjà représentée avec soi-même, et s’il y en a deux, comme ils sont de sexe différents, nous accedons à la réalité sociale. Les participants peuvent être patients d’un autre thérapeute ( tenant en compte les possibles acting- out et les déplaçements affectifs vers les thérapeutes de groupe).

* Nous emploierons, surtout le mot comme moyen clinique, facilitant la prise de conscience des roles sexuels, la différence perception-autoperception, l’usage de l’imaginaire pour éviter le contact direct avec l’"autre", la position façe à l’autorité, et les conduites caractérielles reflétées dans des postures sociales ( phalliques, masochistes, hystériques ...), à travers d’une dynamique active groupale, facilitant l’interaction et la propre assomption de son espace et de sa responsabilité dans le groupe. Tout cela combine quelques fois avec des visualisations et des outils cliniques de psychothérapie corporelle, étant les patients vêtus et toujours ne supposant pas ceux-ci une destructuration pour les membres du groupe.

*L’actuation des thérapeutes sera, fondamentallement directrice et structurante, mais facilitant la libre manifestation d’opinions et de façons de sentir par rapport aux autres .

*Tous les membres de ces groupes réaliseront P.B.C., jamais V.C. profonde.

*Le temps de durrée du groupe sera : de 3 à 5 mois , étant, ceci, la moitiée,à peu près , du temps de son contrat thérapeutique individuel, avec deux sessions mensuelles de 2 heures, environ.

 

 

4. CADRE CLINIQUE DE LA P.B.C.

 

 

Les sessions se déroulent -prennant en compte toujours la différence structurelle -, avec une table entre le patient et le thérapeute, qui peut se modifier, selon les cas, par deux fauteuils, un en façe de l’autre. Pontuellement, de préférence dans la deuxième partie de la session, la personne se couche dans le divan pour la réalisation de certains moyens qui ont à voir avec le néurovégétatif, le neuromusculaire...La relation thérapeutique vient marquée par l’alliance thérapeutique, qui suppose fondamentalement, une confonction de deux humanitées thérapeute-patient, mais avec différentes fonctions, où il doit y avoir une approximation existencielle, un "pouvoir être", une aceptation, mais

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reconnaissant cette différence de fonctions qui permettent le déroulement des déplacements affectifs,

base fondamentale du procès analytique qui, dans ce cadre ne doivent pas passer des réactions transférentielles.Après être 15-20 minutes verbalisant il est convénient de passer au divan et de réaliser les techniques qui conviennent ( actings, visualisation, se sentir dans son silence...).Pour terminer avec 15 minutes élaborant ce qu’on a véçu pendant le temps du divan , à travers la parole à table ou au fauteuil, pour terminer par faire une synthèse éclairant la session et prédisposant au patient pour qu’il adopte une posture active pendant le temps qu’existe jusqu’à la prochaine session. Durant la verbalisation il faut sièger le foyer thérapeutique, et doit être renforcée la "circulation triangulaire clinique".Dans le divan, sauf dans la session de diagnostique où peut être necessaire, que la personne reste en lingerie pour le massage et autres techniques de diagnostique corporelle, la personne se place en decubitus supin, s’enlevant les choses qui l’incommodent (cinture, montre, cravate...)et l’animant à la relaxation et à l’abandon psychique et corporel.

En synthèse, le procès serait le suivant : Matériel du patient ( rêves, associations...), focalisation, basée dans l’attention selective du thérapeute par rapport à l’analyse des résistences - analyse de caractère- élaborations analytiques- emploie de mouvements neuromusculaires ("actings") focaux renforçants et élaboration adequate des réactions tranférentielles et du matériel abordable à nouveau-, materiel du patient...

Il est important de réaliser des sessions de poursuite ( Sifneos,1993) , maintenant un contacte thérapeutique chaque 3 ou 4 mois, pour connaître objectivement l’efficacité du traitement. Ce que nous fesons nous depuis quelques années, realisant prochainement une publication sur ceci.

 

 

5. SCHEMA D’ACTUATION CLINIQUE DANS LA P.B.C.

 

 

A. Structure psychotique

 

 

Première phase:

-Le thérapeute à travers de l’adaptation à son language avec un progressif déchiffrement du code semantique du patient, qui sera chargé d’expressions aparamment rechargées, symboliques ou déverturées par rapport au code en norme, cherche la synchronie existencielle avec celui-ci.

-Selon le moment existenciel et clinique et ses référents caractériels se développera un plus grand usage de la parole dans le format fauteuil-table, travaillant la proximité-distance, ou un plus grand usage du divan avec des actings structurants comme ceux que l’on a décrit avant.

-Tout cela favorise la vinculation thérapeutique et permet que le patient interiorise le ou la thérapeute ( avec des capacités maternelles, mais avec capacité de structuration et de transmission d’autorité et de fermeté ) ce qui permet la continuité du travail.

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-En géneral, le contrat thérapeutique ne sera pas important, par contre il sera important le fait de comuniquer l’objectif de la rencontre et la temporalité, qui le mettra en contact avec la mort, et avec son vide, èlaborant ces aspects existenciels à partir d’une optique génétique- énergétique -fonctionnel (orgonomique) pour reduire l’angoisse, à partir de la constatation de la permanenece du thérapeute et de la permanence dans l’absence (contact énergétique et interiorisation de l’objet bon).

-toujours que ce soit possible le travail avec la S.Sicotique celui-ci s’acheminera vers la dérivation- sinon il peut le faire dès le début- vers la végétothérapie caracteroanalytique. Donc, tantôt si l’on va dériver comme si l’on doit laisser la relation, il faut soigner la forme utilisée dans la permanenece et le bien-être du ou de la thérapeute pour favoriser la création d’un lien empathique en prevenant qu’il y ait lieu un lien fusionnel- symbiotique, ce qu’il faudrait éviter.

-S’il est nécessaire utiliser des néuroleptiques ils doivent être donnés à doses " homéopathiques".C’est aussi très valide, en quelques occasions le Valium, et de fortes doses de Vitamine B. Le pharmaco doit se donner en utilisant la relation vinculante existante pour que ce soit veçu par le patient comme quelquechose de bon de thérapeute, étant efficace dans ce sens l’usage de placebos.

 

Deuxième phase:

 

-Une majeure fluidité dans la relation. Continuer le travail phénomenologique-orgonomique comme façon d’analyser sa perception de la realité en introduisant progressivement un majeur usage de facteurs qui le vinculent avec le réel-social. Utiliser le moi auxiliaire pour démembrer l’usage de l’imaginaire le stimulant pour qu’il accède à l’autre plus directement, l’exemple étant quíl peut le faire en le constatant à travers la communication directe avec le ou la thérapeute.

-Sessions avec la famille, couple ou avec ceux ou celles qui font partie de sa réalité sociale, pour créer complicité avec eux-elles et réaliser une action complémentaire de la thérapie, dehors de l’espace thérapeutique.

-Elaboration d’aspects de sa réalité actuelle, facilitant la définition façe aux choses voyant réduit son angoisse d’abandon et l’usage de l’imaginaire.

-Usage de l’Or. ac. "acumulateur d’énergie orgonique" ( Reich,1943) avec trois sessions semanales et un minimum d’une demi-heure selon les conditions conjoncturelles.

-Possibilité d’introduction dans un groupe de P.B.C. , préferiblemment de patients avec cette même structure, ou dans un suffisament tolérant pour inclure dans le système groupal à une ou deux personnes avec ces caracteristiques .

 

Troisième phase.

 

-Majeur usage du languaje utilisant des dynamiques plus corticales et rationnelles. Evaluation de sa

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situation actuelle en valorant et renforçant les tâches sociales.

-Nous faciliterons l’assiègement de relations sociales pour déplacer la vinculation référentiel thérapeutique.

-Réalisation d’actings de reforçement de ce que j’ai exposé avant pour favoriser celui qui atteigne une majeure sûreté ontologique dans le monde à travers, apart d’autres choses, de l’intégration de certains éléments caractériels de ou de la thérapeute vinculés à sa sérénité et fermeté, dut au mimétisme-réferentiel que le patient va utiliser par rapport au thérapeute.

Ces actings seraient: suivre avec les yeux le mouvement circulaire que le thérapeute réalise autour des yeux du patient en position supin avec une petite lanterne, prettant attention à la capsule lumineuse de la même (un tour avec lumière): maintenir la bouche ouverte comme s’il était au dentiste mettant en même temps les bras vers le haut avec les paumes des mains une enfance de l’autre et regardant un point dans le toit en position supin: pour terminer en suggérant au patient qu’avec les bras vers le haut et les poins fermés il les laisse tomber, droits, avec force et le ton de voix qu’il sente, disant le mot MOI! avec les poings (Moi! avec poings).

-Evaluation du travail thérapeutique et changement de cadre, laissant que ce soit le patient qui appele quand il ait besoin mais donnant pendant un temps des rendez-vous marqués ( chaque mois, chaque deux mois...) pour avoir une poursuite clinique. La dérivation à la Végétothérapie peut aussi se dérouler, si les conditions se prettent, à partir d’une position de la part du patient qui sera plus définie et implicative.

 

 

B.Structure borderline ( avec couverture caracterielle).

 

Première phase:

-le travail sera plus en fonction de la couverture caracterielle, existant une majeure dynamisation et mobilité dans les couvertures phalliques et hystériques, et moins dans les compulsivo-masochistes, et dans la paranoïa.

-La position du thérapeute sera de receptivité, sans exercer l’autorité (sans entrer en competitivitées), écoutant le patient créant un contrat thérapeutique où les objectifs seront très clairs, et mettant en question l’hypothèse psychodynamique initiale mais de façon très pédagogique.

-Elaboration progressive de la méfiance, de la résignation de la sensation d’échec de la thérapie et du thérapeute qui va se donner chez la plupart des patients avec cette structure, le vinculant à son trait de caractère plus prédominant et à la génesis historique. Le déculpabilisant dans son actuation, mais facilitant la compréhension du caractère comme symptôme. Tour ceci sans actuations inductives et à travers de dynamiques associatives et de l’emploi du " je auxiliaire". Reamollissant, donc , sa couverture narcissiste.

-Nous facilitons avec ceci l’alliance du travail necessaire pour créer le compromis thérapeutique si important dans ces cas. Si nous ne nous sentons pas capables par des raisons contretranférentielles

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d’assumer le procès il vaudra mieux dériver d’un principe, même à d’autres modèles thérapeutiques

(conductisme,hypnose...).Comme une grande partie de ces personnes souffrent des troubles foncitonnelles, psychosomatiques ou " somtopsychodinamiques"( Navarro, 1988), il sera important se demander la thérapeutique combinée à suivre.Ou bien réalisée par le même thérapeute ou en colaboration avec une ou un autre spécialiste. Etant préférable l’emploi de medecines douces ou

énergétiques les sachant utiliser fonctionnellement pour ce diagnostique, dans cette phase de la thérapie et par rapport aux objectifs à atteindre.

 

 

Deuxième phase:

 

-Réamollissement de la couverture caracterielle renforçant les dynamiques yoiques, à travers d’une relation thérapeutique de permanence et d’acceptation durant l’émergeance de ses pulsions, qu’il devra avoir le courage de vivre dans les sessions.

-Introduction d’actings qui renforçent les objectifs qui se plasment avec le discours verbal: a/ le patient en position supin regarde attentivement le mouvement alternatif de la lanterne, que le thérapeute réalise, à partir de la pointe du nez jusqu’à l’hauteur de 20 cm par dessus les yeux , prêtant attention dans la capsule lumineuse, réalisant, ainsi , un exercice de convergence oculaire : le même mouvement mais portant la lanterme de droite à gauche de la figure du patient : il faut lui suggérer qu’il morde un chiffon de cotton: nous mettons le cou du patient en dehors du matelas ou en dehors du divan: nous invitons le patient à qu’il prononce le mot "non" chaque fois qu’il descend les bras droits sur le matelas avec le ton de voix et la force qu’il sente necessaire: et finallement nous suggérons qu’il s’abandonne à la respiration profonde laissant sortir le soupir qu’accompagne l’expiration. Tous ces actings, comme dans la P.B.C. en géneral, se réaliseront dans un maximum de 7 minutes.

-Dans la limitation de l’insight qui se produit dans cette structure, à travers de l’analyse de la façon dont sont realisés les actings et du matériel associatif qui surgit pendant l’execution de ceux-ci, nous renforçerons l’hypothèse psychodynamique initiale et nous pourrons travailler mieux le foyer caracteriel. utilisant une majeure vinculation entre le limbique et le rationnel.

-A partir du contacte avec des aspects dépressifs de son noyeau, ou fesant allusion à des idées de suicide qu’il peut manifester dans quelques sessions, nous élaborerons, suivant " l’intention paradoxale" ( Frankl,1987), sa position façe à la mort, façe au sens de la vie et à d’autres éléments existenciels.

-Possibilité d’introduire le patient dans un groupe surtout pour travailler le contraste de la perception de l’autre et sa prope perception, ainsi que de l’imaginaire.

-En situations d’émergeance de crise d’angoisse ou phobiques nous augmenterons ponctuellement le numero de sessions, utilisant la crise comme facteur renforçant de son procès, élaborant parallèlement la méfiance et l’impossibilité d’abandon, sans culpabiliser cette attitude, et

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accompagnant tout ceci de petites doses de " valium " si nous le voyons necessaire.

 

 

Troisième phase

 

-Elaboration et structuration du matériel surgit, bilan de la thérapie, et élaboration de la relation

thérapeutique.

-Actings de renforçement des dynamiques yoiques: "tour avec lumière","moi ! avec poings" , respiration accompagnant la voyelle Ah...

-Possibilité de dérivation posterieur à la végétothérapie lui fesant conscient que son noyeau n’est encore pas surgit, voyant, pourtant, la necessité d’un travail profond,à ce moment ou plus tard. Et, de préférence avec un autre thérapeute, pour ne pas confondre des plans relationnels.

 

 

C.Structure de caractère neurotique

 

 

 

Première phase

 

-Realiser le contrat thérapeutique avec 3-4 sessions mensuelles pendant 4 à 7 mois, lui indiquant les objectifs et l’hypothèse psychodinamique initiale.

-Séquence pendant les sessions avec la séquence: travail à table- travail au divan - travail à table.

-Realisation d’actings qui facilitent le contexte avec sa sensation et les associations surgies, ainsi que sa capacité de reception façe au discours verbal ( Point nez avec lumière, position de la bouche ouverte bras vers le haut, cou dehors...).

-Elaboration initiale du foyer caracteriel, suivant le fil rouge caracteriel, pour réamollir le caractère et baisser la pression psychique interme.

 

 

Deuxième phase

 

-Elaboration du materiel surgit à partir du réamollissement des traits de caractère predominants avec un certain renforçement du moi. De même, nous fesons usage des symptômes comme élement qui peut favoriser l’insight, et pourtant l’émergeance du matériel, l’élaborant analytiquement, renforçant ainsi le foyer thérapeutique.

-Elaboration de la circulation triangulaire verbale: vinculant le trait de caractère- la répétition dans la relation thérapeutique- et l’actuation antérieure hystorique et sa répétition dans sa vie réelle sociale.

-Travail combiné avec le groupe pour élaborer dans le social l’aspect des rôles sexuels, position façe à l’autorité, répréssion, névrose tranférentielle et la necessité d’un cadre profond.

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Troisième phase

 

 

-Intégration du matériel analysé dans sa vie quotidienne facilitant l’assiègement des relations affectives- sexuelles, et laborales.

-Elaboration de la séparation et de la fin de la thérapie, accompagné d’actings d’intégration psychosomatique (tour avec lumière, respiration vocalisant...).

-Valoration des objectifs atteinds. Proposition de sessions de poursuite et de renfort chaque 2-3 mois.

 

 

6. LA FORMATION EN "PSYCHOTHERAPIE brève CARACTEROANALYTIQUE".

 

 

Suivant Wolberg, je considère que pour travailler en psychothérapie brève il faut une préparation et une experience très élevée, en quelques occasions même majeure que dans la systématique profonde ( Wolberg,1965). Nuançant, je dirais, que l’importance réside dans le bien faire de sa spécialité.C’est pour ça que façe à la propre végétothérapie- orgonthérapie personnelle avec un orgonthérapeute qualifié, les professionnels de la santé qui se specialisent dans la P.B.C. doivent réaliser un minimum de deux ans de seminaires de cas accompagné de sessions individuelles de supervision clinique, participer dans un groupe comme observateur presentant la mémoire groupale, et maintenir la supervision en groupe de façon permanente. Tour ceci accompagné de séminaires théoriques, géneraux et spécialiste en P.B.C. sont les capacités personnelles qui permettent d’interactionner fonctionnellement les propres connaissances personnelles avec cette commodité existencielle dont nous avons fait référence anterieurement. Comme l’actuation doit être plus directrice et plus active dans l’abordage brève, le thérapeute à besoin d’un degré important de flexibilité et de rapidité dans la restitution du materiel , avec une capacité nécessaire de contacte, de verbalisation et de socialisation surtout dans la psychothérapie d’urgence ou d’émergeance, le thérapeute doit avoir une forte capacité d’accueillir, d’envelopper, réduisant au maximum l’actuation de type "pharmacologique pasive". C’est pour ça que peuvent se résoudre des situations aïgues seulement grâce à la propre empreinte personnelle du thérapeute car il se produit réellement une situation empathique ponctuelle et avec beaucoup de forçe avec le patient. A des moments ponctuels, le facteur contretransferentiel négatif, peut nous mèner à prendre des mesures thérapeutiques concrètes, cherchant toujours la continuité du procès thérapeutique comme la dérivation à un-e autre thérapeute respetant la période de temps necessaire pour vivre le procès de deuil-séparation, et avec

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mutuel accord, étant ce passage toujours moins problématique que dans la végétothérapie Caracteroanalytique quand à thérapie profonde.

Coïncidant avec d’autres auteurs, il est necessaire, aussi pour le / la thérapeute, la capacité pour manier les pulsions, ayant la possibilité de mouvement suffisante pour savoir élaborer les élements agressifs ou sexuels qui proviennent du ou de la patiente. Et pour cela, il est important, que le/la

thérapeute ait une vie personnelle et sexuelle satisfaisante. Il est difficile d’admettre qu’un professionnel avec des conflits personnels graves puisse assumer sa fonction de thérapeute, quand

peut être, ce qu’il assume c’est la compensation de ses carences ou difficultés vitales. Sentir que les personnes vont vers lui, et qu’il a un pouvoir sur ces personnes l’empêche d’embrayer avec sa propre problématique quotidienne, et donc, il récrée son narcissisme qui n’a rien à voir avec l’auto-estime, le maintenant dans la patologie couverte, qui se refletera dans les points aveugles qu’il deroulera dans la thérapie avec ses patients. De là, la necessité de la réalisation de la propre analyse personnelle dont nous fesions référence auparavant. Ceci , joint aux cours théoriques et la supervision clinique permet le déroulement professionnel cohérent d’un travail dur, dû à la permanence avec la souffrance des gens, mais très stimulant et satisfaisant parce que les changements se voient dans une marge de temps très court, et observer la réduction de la souffrance et l’assomption et le développement des facultés humaines qui agrandissent la possibilité de vivre d’une façon satisfaisante, donne un sens objectif à notre travail. Tenant en compte que beaucoup de ces personnes n’auraient pas les moyens économiques ni d’autres possibilités pour avoir tous ces changements.

 

 

 

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Traduit par Igone Cano Guerra.